samedi 26 mars 2016

O.G.M. et cancer, la raison du plus rentable est toujours la meilleure.

Tout le monde se souvient des études du professeur Séralini, on à tous en tête ces images abondamment diffusés dans les médias de ces rats nourris aux O.G.M. qui ont développés d'impressionnantes tumeurs. Peu après ces études ont été contestés pour plusieurs raisons. Néanmoins l'une d'elles me paraît particulièrement hypocrite, je l'ai encore relu dans le magazine "Ca m'intéresse" de ce mois: "Si les animaux d'élevage nourris aux O.G.M. présentaient des déformations, on s'en serait rendus compte"; cette phrase particulièrement stupide émane de Christian Huyghe, directeur scientifique de l'INRA. En effet si la majorité des O.G.M. alimentent le bétail, voir la quasi-totalité en France (et donc indirectement les mangeurs de viandes), la durée de vie de ces animaux est si courte (voir schéma ci-contre) qu'il y a peu de chance qu'ils puissent développer un cancer...
Selon une partie des scientifiques, pour nourrir les 9 milliards d'humains  qui viendront avant 2050 et compenser le fait que les terres cultivables disparaissent nous n'auront d'autres choix que d'accepter ces O.G.M.. Pourtant, il existerait d'autres solutions pour avoir de nouvelles variétés, il existe en effet une énorme diversité de céréales, de fruits et de légumes dont une grande partie à été plus ou moins oublié, les possibilités de créer de nouvelles variétés sont quasi infinies, de plus aucune plantes n'a été domestiqué depuis 2000 ans !!! (lire "le sol, la terre et les champs" de Claude et Lydia Bourguignon), là aussi d'énormes ressources sont à notre disposition....
Alors pourquoi dépenser des fortunes pour créer des O.G.M. ? Pourquoi prendre le risque de cultiver des O.G.M. dont l'innocuité stricte en matière de santé et d'environnement n'est pas garantie ? La réponse est simple, les brevets de ces O.G.M. rapportent énormément d'argent, en plus 84 % des O.G.M. sont conçu pour résister aux herbicides, ainsi il permet de balancer un tas de ces saloperies dans les cultures et comme c'est les mêmes qui ont ces brevets et qui commercialisent ces pesticides...

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